ENTRISME # 2

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Note de la rédaction:

Dans ce numéro 2 d’Entrisme, les titres des articles ont tous été écrits par Crame. Il s’explique: «Après tout, c’est normal dans un canard que tous les titres soient foutus pareil. Chaque fois, il s’agira donc d’une phrase, et l’ensemble des phrases donnera peut-être l’impression que le magazine raconte une époque, comme dans un roman historique ou familial ou quoi. Sans queue ni tête et pourtant, aussi cohérent que l’index d’un bestiaire.»

Sommaire # 2 

Avec un simple fer à souder, on transformait une babiole de vide-grenier en machine de guerre sonore incontrôlable.
La vie leur entrait par la bouche, stupéfiante comme la fraîcheur dans les pubs de chewing-gums.
A Paris, un rocher et une grotte rendaient la ligne de séparation nature/culture plutôt fucked-up.
Les adolescents, bien trop curieux, rendaient les satyres bien trop à l’étroit dans leur imper
Pouvait-on essayer de mieux situer la vie?
C’étaient des corps inertes que l’on sacrifiait au Réel, au coeur du bayou.
Betty et Kora savaient tout prendre en main, des chevilles aux mâchoires.
Suzanne avait fait suivre son courrier à Dax ; elle ouvrait ses lettres vers 11h30, en revenant d’un harassant bain de boue.
Qu’est-ce qui rendait l’oeuf si excitant ? Était-ce sa couleur homogène ? Son côté premier de la classe de la symbolique cosmogonique ?
Le jeune sorcier maniait la baguette et le gourdin.
Certains pensaient que la nature avait besoin d’une guerre féroce pour que l’homme renonce à la dominer.
Les Superficialistes tatouaient n’importe où et n’importe quoi car toute la surface de toute la peau du monde leur appartenait.